Analyses de défaillance des polymères et composites

Du fait de l’utilisation massive des matériaux de synthèse et de l’usage grandissant des matériaux composites, l’analyse de défaillance concerne aujourd’hui une grande variété de secteurs et plus particulièrement :

• Automobile
• Ferroviaire
• Aéronautique
• Bâtiment
• Industrie chimique
• Grande distribution

Notre équipe reconnue d’experts intervient, soit directement auprès des entreprises, soit auprès d’experts judiciaires et d’assurance.  Elle est en mesure de réaliser, pour vous, tout type d’expertises, telles que :

• Expertises sur ruptures
• Expertises de collages
• Expertises de peintures
• Expertises judiciaires et d’assurance
• Conseil et accompagnement

Une pièce (ou un ensemble de pièces) est jugée défaillante lorsqu’elle ne remplit pas ou plus sa fonction initiale. Il existe ainsi différents types de défaillances, tels que :

• Rupture
• Variation d’aspect ou d’état de surface (hétérogénéité, décoloration, farinage, …)
• Défaut de géométrie (gauchissement, fluage, retrait, …)
• Tout autre comportement indésirable (émission de COV, combustibilité, perméabilité aux gaz, propriétés diélectriques, …)

Une défaillance n’apparaît pas nécessairement au cours de l’utilisation de la pièce ou du système. En effet, elle peut se manifester à chaque étape du cycle de vie. Pour un produit, la défaillance peut donc potentiellement être associée :

• Au choix du matériau
• A la conception
• A la fabrication
• A l’utilisation
• Au recyclage (fin de vie)

Dans le cas particulier du recyclage, la diversité des sources d’approvisionnement, associée à la complexité technique qu’implique la revalorisation des matières, conduit à de nouveaux types de défaillance. Cependant, quel que soit le contexte et la nature de l’avarie, la démarche d’analyse de défaillance est identique et procède avant tout d’une méthode rigoureuse et systématique.

L’expertise d’une pièce polymère ou composite nécessite de nombreux moyens techniques. Ces moyens et les compétences requises associées sont disponibles dans nos laboratoires. Si besoin, nous pouvons également nous appuyer sur les moyens du groupe Cetim.

Les observations macro et microscopiques des faciès de rupture représentent une étape essentielle de l’expertise. En effet, elles permettent de récolter de très nombreux indices qui mèneront à l’origine de la défaillance observée.

Cette étape de fractographie est complétée par une caractérisation physico-chimique de la matière, afin d’en vérifier les propriétés physiques, chimiques, mécaniques et structurelles. Pour ce faire, diverses techniques peuvent être utilisées, telles que l’IRTF, la DSC, l’ATG, la dureté, la chromatographie en phase gazeuse, l’indice de viscosité, l’indice de fluidité à chaud ou encore les essais mécaniques.

Tout au long de l’expertise, le contact avec l’industriel ou l’expert est privilégié. Il est en effet primordial d’échanger sur les résultats techniques obtenus et de les associer avec les informations techniques en votre possession. Ce travail collaboratif permet d’apporter un œil avisé sur ces résultats, afin de vous garantir une expertise complète et pertinente.

Aujourd’hui, l’analyse de défaillances est encore trop peu utilisée. Si près d’un quart des entreprises mène des analyses de défaillances, à peine 10 % d’entre elles ont une véritable stratégie visant à en tirer profit, afin d’améliorer la qualité de leurs produits.

D’une manière générale, les défaillances interviennent dans le coût de la non qualité. Elles se traduisent par des pertes, des rebuts ou des réparations représentant, en France, 10 à 15 % du chiffre d’affaires des industries.

Pour l’industriel, le coût induit par le traitement d’une défaillance dépend donc de sa capacité à la détecter et à la traiter rapidement. Cependant, l’expérience montre que le traitement d’une défaillance se produit essentiellement après distribution, alors qu’elle est généralement générée, sans être détectée, au cours de la production.